Interviewer : Alors, M. Hornsleth, que se passe-t-il ici sur cette peinture ?
Hornsleth: Eh bien, les lignes sont de pures coups de pinceau méditatifs super subjectifs quelque part entre l'écriture et le dessin.
Je n'ai aucune idée de où je vais une fois que je commence. Cela me rappelle quand j'improvise en jouant de la musique. Éloigné de toute chanson que nous connaissons, et pourtant agréable à écouter. Entre simplicité et bruit.
Je commence par appliquer de la peinture en larges coups chaotiques sur la toile, puis je passe des heures interminables à 'nettoyer' et à tracer toutes les lignes et les contours, de ma manière très subjective.
Quiconque d'autre ferait cela choisirait d'autres lignes à marquer. Et c'est le but. Chacun d'entre nous, neuf milliards de personnes sur cette planète, a quelque chose de personnel à partager.
Une peinture comme celle-ci est presque comme un état de conscience où l'abstraction devient un langage en soi. J'espère que cela a du sens. Peut-être que mon interprétation de ce beau bruit peut inspirer le spectateur de cette œuvre d'art !
